{:fr}
Société créée en mai 2015, prestations fiscales en vigueur jusqu’à la fin de 2019. Capital actif.
Empresa creada en mayo 2015, beneficios fiscales vigentes hasta fin 2019.
Capital Activo de 368.691.000 COP
Company created in May 2015, tax benefits in force until the end of 2019.
Active Capital of COP 368,691,000
Résidents en France : soins pris en charge par la CPAM de la région
Résidents à l’étranger :
‐ Pas de prise en charge hors de France
‐ Retraités français de l’étranger résidant hors UE/EEE/Suisse CPAM SEINE ET MARNE CNAREFE (pour une personne non‐adhérente CFE)
‐ Soins en France pris en charge par le Régime Général, CPAM de Tours pour les adhérents CFE
La Sécurité sociale des expatriés : la Caisse des Français de l’Etranger (CFE)
Assurance volontaire pour le risque « maladie‐maternité » des pensionnés résidents à l’étranger
En fonction du montant total des retraites brutes (base et complémentaire) :
Si retraite > à 22 000 euros :
cotisation de 4,2 % prélevée sur les pensions françaises
Si retraite < à 22 000 euros :
cotisation forfaitaire : 231 euros par trimestre
Attention : les cotisations CFE s’ajoutent aux prélèvements obligatoires sur les retraites
(taux applicables aux expatriés)
La cotisation CFE est une cotisation « famille » qui inclut donc la couverture des éventuels ayants droit.
‐ que leur ou pays résidence, nomme droit
‐ Les enfants de moins de 20 ans sous réserve qu’ils poursuivent leurs études
‐ Le conjoint, concubin, ou pacsé sous réserve qu’il ne dispose pas de ressources personnelles
‐ PUMA, 01/01/2016 = les conséquences sur le statut d’ayant droit *
‐ Des droits immédiats si adhésion dans les 3 mois et coordination parfaite avec la Sécurité sociale française
‐ Sinon délai de carence de 6 mois et éventuellement rétroactivité de cotisations.
‐ Remboursement de la Sécurité sociale,
‐ Continuité des « affections de longue durée ».
Les avantages :
‐ Pas de plafond de remboursement
‐ Pas d’exclusion médicale, pas de limite d’âge
‐ Prise en charge des soins dans le pays d’accueil, dans les autres pays du monde.
Les limites :
‐ Tarif unique de remboursement sur la base française, quel que soit le pays des soins.
‐ CFE couvre le sanitaire
D’où la nécessité de prévoir bien souvent une complémentaire santé adaptée !
Principes & avantages :
‐ Un imprimé d’adhésion commun
‐ Un interlocuteur unique
‐ Une garantie assistance
‐ Un remboursement groupé des parts CFE et complémentaire
Rédigé par Mme Nawel SAIL,
Direction des Activités Internationales (Groupe Humanis)
Colombie Conseil – (Maj le 10 mars 2017)
Adresse : Colombie Conseil
Calle 12 # Cr 43d – 04, Barrio Manila, Poblado,
Medellín, Colombie
N’hésitez pas à en faire part en commentaire.
Email :Info@colombieconseil.com
Prélèvement de la cotisation d’assurance maladie (3,2 %) sur les retraites des assurés :
La CSG (contribution sociale généralisée ‐ 6,60% ou 3,80%), la CRDS (contribution pour le remboursement de la dette sociale ‐ 0,50%) et la CASA (contribution de solidarité pour l’autonomie ‐ 0,30%) seront prélevées sur les retraites des assurés résidant fiscalement en France.
Les retraites du régime général sont versées à terme échu, le 9 de chaque mois, à
l’établissement bancaire (tenir compte du délai interne à l’établissement bancaire et des
modalités du pays de résidence)
Un justificatif d’existence, qui doit être authentifié par les autorités locales, est demandé
une fois par an.
A défaut de renvoi dans les délais de ce document, le paiement de la retraite est
suspendu.
L’Assurance Retraite développe des échanges dématérialisés et automatisés
d’information sur les décès avec des pays de l’Union européenne.
Conséquences :
‐ Démarches facilitées pour les assurés résidant à l’étranger et percevant une
pension du régime général (l’assuré doit être identifié).
‐ Gestion plus aisée pour les organismes de retraite concernés.
Les pays concernés sont :
‐ L’Allemagne depuis décembre 2015 (49 000 retraités)
‐ Le Luxembourg (4 000 retraités) et la Belgique depuis décembre 2016 (53 000 retraités)
‐ Signature en cours avec l’Espagne (avril – 186 000 retraités) et l’Italie (85 000 retraités)
‐ Contacts pris avec le Portugal (178 000 retraités) et les Pays‐Bas (3 000 retraités)
En cas de décès : pour le conjoint survivant, âgé de 55 ans et plus :
‐ Pension de réversion, sous condition de ressources
Au 1er janvier 2017, le plafond annuel :
‐ Pour une personne seule : 20 300,80€
‐ Pour un ménage: 32 481,28€
Les contrôles de ressources après attribution
Circuits de demande et de paiement + justificatifs d’existence = identiques à ceux du droit personnel.
En cas de décès : pour le conjoint survivant âgé de moins de 55 ans :
‐ allocation de veuvage (temporaire, montant forfaitaire)
‐ sous condition de résidence en France,
‐ ou possibilité d’une autre résidence (compte tenu des accords) selon la nationalité du conjoint survivant ou de l’assuré décédé, dans un pays en coordination (UE‐EEE‐ Suisse), en convention bilatérale ou Nouvelle‐Calédonie et Polynésie française.
L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA – minimum vieillesse) :
‐ elle est attribuée et servie sous conditions de ressources (au 01/04/2016 : plafond
annuel Personne seule: 9 609,60€ – Ménage : 14 918,90€)
‐ et sous condition de résidence en France (métropole et DOM).
MAJ le 10 mars 2017
Rédigé par Mme Elise DEBIES
Directrice des relations internationales et de la coordination,
Caisse nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV)
Colombie Conseil – (Maj le 10 mars 2017)
Adresse : Colombie Conseil
Calle 12 # Cr 43d – 04, Barrio Manila, Poblado,
Medellín, Colombie
N’hésitez pas à en faire part en commentaire.
Email :Info@colombieconseil.com
Vous allez résidez dans un Etat :
(41 accords bilatéraux)
Compte tenu de votre statut de pensionné (sans qu’il soit nécessaire d’avoir travaillé au
préalable à l’étranger) et de votre nationalité
En Europe (UE/EEE/Suisse)
Ce sont les règlements 883/2004 et 987/2009
Hors Europe
41 accords bilatéraux (voir la liste et le contenu des accords sur le site du Cleiss)
Règlements 883/2004 et 987/2009
avec certains Etats les règlements 1408/71 et 574/72 sont encore applicables.
Date d’entrée en vigueur | Ressortissants de: |
1/05/2010 | Union européenne* |
1/07/2013 | Croatie* |
1/04/2012 | Suisse |
1/06/2012 | Norvège, Islande, Lichtenstein |
*inclus les ressortissants Etats tiers qui se déplacent dans l’UE
sauf dans les relations avec le Danemark et le Royaume‐Uni
Pour les bénéficiaires des règlements européens
1- Si vous avez une pension de retraite française uniquement, et si vous partez vivre
votre retraite dans un Etat étranger de la zone UE, Norvège, Islande, Lichtenstein, et Suisse, et où vous résider
Vous restez assuré du régime français
Vous avez également droit aux prestations maladie du pays de résidence
Pour cela, remettez le formulaire S1 délivré par votre caisse de retraite
Pour les bénéficiaires des règlements européens
Pour les soins reçus en France, vous restez rattaché à votre dernière caisse d’assurance maladie française : elle vous délivrera une carte vitale + la CEAM, pour vos déplacements dans d’autres Etats de la zone UE‐EEE‐Suisse, donc en dehors de la France, et de votre Etat de résidence.
Vos ayants‐droit, s’ils sont reconnus comme tels par l’Etat de résidence, ils bénéficient des mêmes droits que vous.
Vous êtes redevable de cotisations sur votre pension française.
La Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM)
Elle est valable uniquement en Europe, Suisse, Norvège, Islande et Lichtenstein, et elle prouve votre qualité d’assuré social en France
Elle permet votre prise en charge dans le secteur public de l’Etat dans lequel vous avez besoin de soins inopinés. Ces soins sont dispensés dans les mêmes conditions et tarifs que pour les assurés locaux
Selon l’Etat où sont reçus les soins, vous avancerez ou non les frais. Vous pouvez vous faire rembourser sur place ou à votre retour en France. Dans ce cas vous choisirez de vous faire rembourser sur la base des tarifs locaux, ou français.
La CEAM ne se substitue pas à une assurance privée (en cas de frais médicaux très élevés) ou d assurance rapatriement.
Pour les bénéficiaires des règlements européens
2- Si vous avez AUSSI une pension de votre Etat de résidence, ou si vous y exercez une activité professionnelle vous ouvrant droit à l’assurance maladie
Vous ne serez plus assuré du régime français, mais relèverez de a législation de l Etat de résidence.
Quand vous viendrez en France, vous devrez disposer d’une CEAM ou d’une autorisation de vous faire soigner (S2 ou E 112) délivrée par l’institution locale.
Vos ayants‐droit seront pris en charge par l’Etat de résidence dans les mêmes conditions que vous.
Il n’y a pas de retenues de cotisations sur votre pension française.
Si vous avez encore des enfants à charge et partez résider avec eux dans un Etat visé par les règlements européens, vous pourrez bénéficier des prestations familiales françaises exportables.
Mais vos droits seront examinés compte tenu de la situation de l’ensemble de la famille et des droits prioritaires qui peuvent exister dans le pays de résidence (activité professionnelle du conjoint dans ce pays par exemple).
Les accords avec l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Turquie, les Etats issus de l’ex‐Yougoslavie, Andorre, Monaco, le Québec, le Chili ainsi que les décrets de coordination avec 3 collectivités territoriales d’outre mer, prévoient des dispositions.
Le pensionné et ses ayants‐droit résidant en Andorre, Monaco, Québec ou l’une des trois collectivités d’outre mer (Saint‐Pierre et Miquelon, Polynésie, Nouvelle‐Calédonie) et venant séjourner en France peuvent être pris en charge dans le cadre de l’accord.
De plus la législation française permet de prendre en charge les frais médicaux pour le pensionné et ses ayants‐droit mineurs lorsqu’ils viennent séjourner en France. Attention : le conjoint ne bénéficie pas de ces dispositions.
Dans tous ces cas une cotisation d’assurance maladie est retenue sur la pension.
Pas de droit dans l’Etat de résidence (prévoir une assurance sur place)
La législation française permet de prendre en charge les frais médicaux pour le pensionné et ses ayants‐droit mineurs lorsqu’ils viennent séjourner en France. Attention : le conjoint ne bénéficie pas de ces dispositions.
Dans tous ces cas une cotisation d’assurance maladie est retenue sur la pension.
Retrouvez des fiches pratiques complètes sur le site :
« Particuliers »
puis
« Je pars à l’étranger pour vivre ma retraite »
et /ou
« Retraite, pension »
Rédaction de la fiche
Mme Emmanuelle ELDAR, Directrice des Affaires juridiques
au Centre des liaisons européennes et internationales
de Sécurité Sociale (Le Cleiss)
Colombie Conseil – (Maj le 10 mars 2017)
Adresse : Colombie Conseil
Calle 12 # Cr 43d – 04, Barrio Manila, Poblado,
Medellín, Colombie
N’hésitez pas à en faire part en commentaire.
Email :Info@colombieconseil.com
Visite de Medellín et d’Antioquia (Partie 1)
Visite de Medellín et d’Antioquia (Partie 2)
Visite de Medellín et d’Antioquia (Partie 3)
De bonnes idées pour un prochain Voyage en Colombie!
5 expériences à vivre en Colombie [GEO]
Souvenirs d'Amérique du Sud : quand GEO sillonnait la Colombie 😍
Publiée par GEO France sur Mercredi 10 mai 2017
Monter sa boîte en Colombie permet de concilier désir de création et rêve d’évasion. Une démarche qui se prépare avec le plus grand soin. Faites le plein de conseils et de bonnes adresses avec cet extrait.
Pour les plus entreprenants ou ceux qui pensent avoir trouver l’idée de génie, les marchés en Colombie sont loin d’être interdits.
« Les démarches pour créer une entreprise sont variables en Colombie, il faut impérativement se renseigner sur la législation et les réglementations locales. Il existe de nombreuses sources d’informations qui proposent des données utiles sur les statuts juridiques, les dispositifs, les obligations légales, les démarches administratives… »
« Pratiquement toute la gamme des savoir-faire artisanaux, doublé de la pratique de l’espagnol, sont exportables facilement, de la boulangerie à la plomberie. A fortiori quand on part en couple : travailler à deux à monter son entreprise en Colombie et la faire tourner ensemble est un atout solide. »
Pas question de partir à l’aveugle. Un créateur d’entreprise doit non seulement se faire une image précise du marché sur lequel il veut s’implanter mais aller sur place pour confirmer son approche.
« À côté des informations d’ordre juridique, les organismes spécialisés et leurs sites diffusent en général des données statistiques et économiques, notamment sur les marchés locaux. Ces données permettront à l’entrepreneur de mieux connaître les grandes tendances et les acteurs de son marché, et de vérifier l’opportunité de se lancer. C’est une première approche. »
« Certains organismes proposent des prestations personnalisées payantes pour approfondir la recherche d’informations sur les marchés, établir les premiers contacts commerciaux, accompagner l’entrepreneur dans ses démarches ou l’orienter sur les bons interlocuteurs, c’est le cas de Colombie Conseil. Mais, l’entrepreneur devra bien sûr se rendre sur place en Colombie, dans la région en question pour poursuivre l’étude commerciale. D’autant qu’il devra sans doute faire appel à des compétences locales ou des organismes ad hoc qui lui permettront d’accéder à des informations beaucoup plus pointues. La sélection de l’emplacement commercial, dans le cas par exemple de l’ouverture d’une boutique, peut difficilement se faire à distance »
Adresse : Colombie Conseil
Calle 12 # Cr 43d – 04, Barrio Manila, Poblado,
Medellín, Colombie
Et vous avez-vous des bons plans à partager?
N’hésitez pas à en faire part en commentaire.
Email :Info@colombieconseil.com
Vous souhaitez travailler, entreprendre, vivre en Colombie?
Vous envisagez votre avenir à l’international et voulez affiner votre projet, trouver des opportunités ?
Vous allez bientôt partir et cherchez des informations pratiques pour préparer votre départ ?
Nous vous accueillons sur le site Colombie Conseil pour profiter des conseils de nos experts, rencontrer ce pays et les entreprises à la recherche de talents, découvrir les destinations en quête d’entrepreneurs ou ouvertes aux retraités français.
Un pays à ne pas rater de visiter en priorité en ce moment, en effet c’était l’année France Colombie 2017,.
il y a encore peu de temps, avec des opportunités d’emploi, des thématiques pour les expatriés et des conseils en coaching, des carrières proposés, sur le site français consacré à la mobilité internationale.
Faites votre demande par le biais du formulaire ICI, c’est gratuit, nous vous répondrons.
Colombie Conseil, vous accompagne avec des services personnalisés, sur mesure…
Adresse : Colombie Conseil
Calle 12 # Cr 43d – 04, Barrio Manila, Poblado,
Medellín, Colombie
Le Programme Vacances Travail (PVT) permet aux jeunes adultes de découvrir une nouvelle culture tout en finançant l’aventure avec des petits boulots. Découvrez comment y participer.
Le Programme Vacances Travail (PVT) est un visa temporaire qui permet de découvrir la culture d’un pays tout en y travaillant pour financer son séjour. Avant de partir à l’aventure, il est nécessaire de comprendre comment fonctionne le programme.
Pour 12 mois maximum. Le PVT est généralement non renouvelable.
Gratuit pour la Colombie.
Il faut prendre un rendez-vous auprès du Consulat de Colombie à Paris et y déposer un dossier de candidature avec les pièces demandées.
Un certain nombre de pièces justificatives sont demandées pour le dossier de candidature :
Aucun justificatif n’est demandé. Mais attention, ils peuvent être demandés avant de partir, à l’aéroport ou durant le séjour.
Le délai d’obtention d’un PVT peut varier de 2 jours à 8 semaines.
Toutes les informations sur le programme et les dossiers de demande de visas sont disponibles auprès du consulat de Colombie à Paris ou sur les sites Internet :
Adresse : Colombie Conseil
Calle 12 # Cr 43d – 04, Barrio Manila, Poblado,
Medellín, Colombie
{:fr}J’arrive par le bus ce lundi en fin d’après-midi dans la ville coloniale ensommeillée et romantique de Popayán, qui est aussi surnommée « la ville blanche de la Colombie ». Elle est la capitale du département du Cauca au sud-ouest de la Colombie. Les meilleurs architectes et artisans de l’époque coloniale sont intervenus à Popayán, qui est, avec Carthagène des Indes, l’une des villes les plus importantes de Colombie pour son architecture style coloniale.
A la descente du bus à Popayan j’entre dans un café, histoire de prendre mes repères pour mon séjour et de trouver aussi un endroit pour passer la nuit, si possible dans un hôtel ou hostel le plus proche de la station de bus.
J’interroge celui qui semble être le patron du café sur les bons plans locaux possibles, en posant les habituelles questions : Quels sont les sites incontournables de la ville de Popayán à ne pas louper? et les événements du moment dans la ville? Réponse rien de plus que ce que je savais déjà… Mais c’est un client du café au teint basané, chapeau de paille vissé sur la tête, assis à une table toute proche, arrosée par la lumière du soleil couchant d’une fenêtre donnant sur la rue, qui me donna une réponse pleine d’inspiration et d’espoir: Tu es photographe amigo?
Pris de cours par cette question, je lui répondis :Non, pas exactement, je suis un touriste et j’aime bien les belles photos…
Alors répliqua-t-il : Va demain matin au marché de Silvia à 1 heure de route. Tu y verras la communauté indigènes Guambiano, ils viennent à Silvia depuis les collines environnantes pour acheter et vendre de la nourriture, des vêtements et d’autres fournitures.
J’avais entendu parler de cette ethnie et je pensais bien en rencontrer quelques uns à Popayán, mais bon, je pris mon conseiller au mot, j’irai demain à Silvia en chivas si possible bien sûr…
Mardi, je me lève de bonne heure très excité à l’idée d’aller à Silvia, je prépare très soigneusement tout mon matériel photo, vérification de la mise en route de mon appareil, contrôle des réglages, la batterie est chargée, les batteries de secours et les cartes mémoires sont dans ma poche latérale en cas où…l’appareil numérique de secours est dans mon sac à dos, je suis prêt à me lancer dans l’aventure.
Je prends mécaniquement un petit déjeuner, l’esprit déjà ailleurs, à Silvia, ensuite je saute dans le chiva direction le marché. Chemin faisant le bus se rapproche de Silvia… et le spectacle commence sur la route. Un spectacle avec un seul spectateur… « Moi »… les autres passagers ne prêtent pas une seule seconde attention à ce qui se passe à l’extérieur…. La routine pour eux quoi….
Le bus s’arrête près de la place principale à proximité du marché. Face à moi, un tableau de Guambianos en chapeau en feutre noir, leurs capes azules et jupes noires avec un liseret rose, D’autres arrivent et déferlent vers le marché couvert, en très peu de temps ils ont inondé la ville. Les Guambianos parlent leur propre langue et sont connus en Colombie pour maintenir vigoureusement leurs traditions, un autre monde quoi…
Même en demandant poliment et en étant souriant difficile de prendre des photos, je ne comprends pas les réponses faites et tant mieux, en revanche les épluchures d’orange jetées en ma direction sont une indication, c’est non pour la photo…
Heureusement ils ne sont pas les seuls sur le marché. En effet, plus bas dans les montagnes, des communautés environnantes comme les Paeces ou Nasas, un peuple indigène qui porte la robe plus moderne est moins susceptible et surtout plus coopératif lorsque vous pointez l’objectif sur eux.
De retour sur la place principale, je suis appelé par des guides locaux qui me proposent en échange d’un pourboire de me guider à travers le marché et le centre ville. C’est Oscar Balmaceda, un homme de 70 ans environ natif de Silvia qui a retenu mon attention. Nous voici partis pour une tournée dans Silvia.
Nous sommes allés tout d’abord au cabildo du Paeces, où je trouvai non seulement des tables, des chaises et des ordinateurs, mais aussi des cellules de prison. Il y avait aussi un vieux Pilori, l’un de ces engins de bois qui bloquent la tête et les bras d’un criminel en place publique pour l’humiliation et parfois pour le fouet. Oscar Balmaceda m’explique que les groupes autochtones en Colombie ont leurs propres systèmes de justice et que le piloris était encore fréquemment utilisé.
Dans le bureau de la Guambianos, Jesús María Aranda le responsable du bureau et Oscar Balmaceda discutent, une invitation pour le déjeuner hebdomadaire du cabildo lui est faite, je suis aussi invité, le déjeuner se tient dans un terrain vague herbeux près de la place. Oscar Balmaceda a définitivement gagner son pourboire.
Quelques heures plus tard, j’échange avec les Guambianos, devant une soupe et de l’agua de panela, une boisson chaude sucrée. Ai-je immédiatement sympathisé avec tout le monde? Non . j’ai essayé pourtant de discuter avec le plus grand monde et d’apprendre tout au sujet de leur culture…Mais je sentai planer sur mes épaules le poids de la méfiance que reflète l’étrange étranger… D’autant plus que j’avais dû probablement commettre indubitablement une douzaine de fautes sociales envers eux sans le savoir…
Ce que j’ai retenu c’est qu’il y a eu un processus social et historique qui a généré plusieurs affrontements entre communautés paysannes et indigènes dans la région de Silvia et Popayan. En effet, il y a quelques années, les communautés autochtones de Cauca se sont battues pour la reprise du territoire et la mise en valeur des terres, qui disent-ils leur appartenaient avant l’arrivée des conquistadors en Amérique.
Ce conflit a été généré par la contrariété vécue par les autochtones de la présence d’un autre système de production économique, sociale et culturelle et par le métissage entre Blancs et Indiens de plus en plus important qui a eu tendance à gommer leur identité.
Le résultat des luttes étant avant tout destiné prioritairement à la survie de leur identité, dès lors de nombreux communautés autochtones ont commencé à se développer socialement et culturellement de différentes façons, avec une conception continue de l’identité autochtone. Ce processus continue à se perpétuer aujourd’hui et est symbolisé par le maintien vigoureusement de leurs traditions, parmi ces groupes nous retrouvons les Paeces (Nasa) et les Totoroes.
J’ai passé ce soir-là et le lendemain à Popayán, connue en Colombie comme la ville blanche pour son architecture coloniale blanchie à la chaux. Popayán, est une ville moderne fonctionnant au milieu d’une architecture séculaire.
J’ai combiné mes errances architecturales avec une recherche de plats culinaires de Popayán, notamment les empanadas de pipian, les empanadas de maïs remplis d’une pâte à base d’arachide et souvent servis avec une sauce épicée aux arachides.
Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur Facebook, twitter, LinkedIn, Google+ ou l’un de vos réseaux sociaux ou à laisser un commentaire.
Adresse : Colombie Conseil
Calle 12 # Cr 43d – 04, Barrio Manila, Poblado,
Medellín, Colombie